Quand l’insertion passe par la mobilité et le vélo

Publié le : 8 novembre 2021
Texte présentation

Pour les personnes en difficulté, il ne peut y avoir d’insertion sans mobilité. Mais comment se déplacer quand on est sans ressources ? Pour répondre à cet enjeu, un de nos centre d’hébergement d’urgence rémois répare des vélos avec les résidents, avant de les mettre à leur disposition. Découvrez comment la mobilité change la vie.

Image à la une
Quand l’insertion passe par la mobilité et le vélo
Blocks
Redacteur
Texte

Jeunes ou âgés, certains ont vécu à la rue, d’autres sont sans emploi, avec ou sans ressources, avec ou sans permis de conduire. Mais ils ont un point en commun : le vélo. Les personnes hébergées dans le centre d’hébergement d’urgence, Le Toit Solid’Air, de la Fondation de l’Armée du Salut à Reims, peuvent utiliser des vélos pour leurs déplacements. 

Le Toit Solid’Air donne une grande bouffée d'air aux femmes et aux hommes qui vivaient à la rue. Il leur offre un second souffle avec des vélos mis à leur disposition « prioritairement pour se déplacer à leur rendez-vous administratif, à des entretiens d’embauche ou se rendre sur leur lieu de travail », explique Lucie Lallemand, Cheffe de Service Urgence diffus de la Fondation de l’Armée du Salut à Reims. 

7 millions de Français en âge de travailler
sont confrontés à des difficultés de mobilité au quotidien

Des jeunes hommes accueillis par le centre d’hébergement d’urgence avaient décroché des contrats sur les chantiers d’insertion mais ils n’avaient pas de moyen de locomotion. Leurs moyens financiers sont souvent limités et ils ne peuvent pas se payer des cartes de transport et encore moins une voiture : sans emploi, ils sont vite mis à l’écart de la société.  

Block: Texte + Image
Texte

Aujourd’hui, 7 millions de Français en âge de travailler sont confrontés à des difficultés de mobilité au quotidien. C’est le premier frein à l’insertion professionnelle selon le laboratoire de la mobilité inclusive.

Mais justement le vélo intervient pour changer de braquet afin de s’insérer par les pistes cyclables dans la société et dans le monde du travail. 
« Ce sont en général, les jeunes qui ont entre 18 et 25 ans qui sont les usagers assidus des vélos. Ils sont très satisfaits et demandent qu’un projet similaire se développe dans le centre d’hébergement d’urgence et de réinsertion sociale (CHRS) Le Nouvel Horizon (géré par la Fondation de l’Armée du Salut à Reims) », explique Lucie. 

Tous les jours à partir de 7 heures, les résidents peuvent venir emprunter un vélo. Et le rendre à 19 heures. En plus des déplacements en ville, les vélos permettent aussi aux résidents d’organiser des balades ou rencontrer des amis.

Texte

Le centre d’hébergement d’urgence dispose de 5 vélos que les résidents entretiennent et réparent eux-mêmes. Les vélos de ce projet qui associe mobilité douce, citoyenneté et développement durable sont achetés auprès d’Emmaüs et Troc’occaz, qui vend notamment des vélos. 

L’atelier vélo peut être le support à une démarche d’apprentissage, et constituer aussi un outil pour les travailleurs sociaux.

Mayore LILA DAMJI
 

Type de la publication
Actualité