Souvenirs des Colonies de Vacances à Chausse

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Même après 60 ans, Rachel Meloni se souvient des colonies de vacances organisées à Chausse par l’Armée du Salut. Elle a pris le temps de nous partager ses souvenirs. 

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Rachel Meloni
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Le parcours de Rachel est intimement lié à l’Armée du Salut : son grand-père paternel, Charles Leblond, y était déjà officier dans les années 1920. Quant à Rachel, elle née en 1951, et grandi dans une fratrie où la foi et les valeurs protestantes sont des piliers. Après avoir été présentée à Dieu à la Salle Centrale de Paris, elle poursuit son instruction religieuse au temple protestant de Montargis. 

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Monsieur Pierre devant sa maison à Chausse en 1966
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Les colos de Chausse, toute une aventure

Rachel se souvient très bien de l’été 1962 : elle a 12 ans et se rend pour la première fois à Chausse dans les Cévennes pour une colonie de vacances d’un mois. « Le voyage lui-même était une aventure » nous explique-t-elle, « il fallait prendre le train de Montargis jusqu'à Paris, puis un autre train pour Chamborigaud, le trajet durait toute la nuit ». À son arrivée, Monsieur Pierre, le gardien de Chausse, l’attendait à la gare pour l’accompagner jusqu’au centre. 

A Chausse, on ne s’ennuie jamais

Pendant la colonie, Rachel n’avait pas le temps de s’ennuyer. Elle nous raconte que « chaque dimanche matin, tous les enfants descendaient à pied la montagne pour assister au culte à Chamborigaud ». Le reste du temps était consacré à des activités diverses : baignades dans la rivière sous le pont de Chamborigaud, balades dans la nature, veillées, moments de prière et activités manuelles. Des sorties spéciales étaient également organisées comme les excursions à Vallon Pont d’Arc, au Mont Gerbier de Jonc, et la traversée du pont du Gard.

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Centre de séjour de Chausse - Armée du Salut
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Un lieu grandiose 

En plus de la prière et de son amitié avec Jeanne, Rachel se souvient de l’atmosphère si particulière de Chausse. "C’est un lieu magnifique," dit-elle avec enthousiasme, « les gens sont souriants et bienveillants, on s’y sent bien ».

Un souvenir immuable 

Marquée par cette expérience, Rachel a voulu transmettre cet héritage à ses enfants. Elle les a envoyés en colonie, et maintenant, c’est au tour de son petit-fils d’y aller. Depuis deux étés, elle retourne en Ardèche avec sa famille. En juillet, ils sont même repassés à Chausse, où le responsable de la colonie l’a invitée à partager son témoignage auprès des enfants. Rachel est également devenue une donatrice régulière, consciente de l’impact positif que l’Armée du Salut peut avoir sur la vie des jeunes.

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Le temps des copains à Chausse
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Chausse, des temps inoubliables

Les colonies de vacances de l’Armée du Salut ont profondément marqué Rachel. Elle se souvient encore des conseils d’un moniteur qui lui a appris à fermer les yeux lorsqu’elle priait.

Le temps des copains

Un autre souvenir fort de ses années à Chausse est son amitié avec Jeanne, une jeune fille qui venait d’une maison d’enfance de l’Armée du Salut à Nîmes. Les deux amies sont devenues inséparables. « Tous les ans, la maison d’enfance de Jeanne de mettait contact avec mes parents pour que nous puissions partir en colonie en même temps », nous explique Rachel. Avec leur camarade Pierre, ils formaient un trio de chanteurs surnommé "Pijara" — un acronyme de leurs prénoms. Jeanne et Rachel se disputaient même parfois l’attention de Pierre, dans ce qui fut la première amourette d’été de Rachel.