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Edito

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Nouveau magazine des donateurs « Agir Maintenant » (ISSN 3040-4983)
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« Vous lisez le nouveau magazine des donateurs Agir Maintenant ; nous espérons qu’il vous plaira. Le domaine de la presse est en perpétuelle évolution depuis plusieurs années. Les journaux doivent donc régulièrement s’interroger et faire peau neuve. Il nous semble donc primordial de continuer à vous informer sur nos différentes missions et de toujours vous compter parmi nos lecteurs.

Non seulement la presse change avec le temps, mais notre corps change aussi. Et même si, lorsque nous sommes jeunes, nous pensons que cela ne nous arrivera pas, les effets du temps finissent par affecter notre corps. Les personnes qui sont accueillies à l’Armée du Salut ont souvent traversé des périodes compliquées dans leur existence et s’en trouvent physiquement impactées.

C’est pourquoi, dans notre souci d’une approche globale de la personne, tenant compte de ses besoins physiques, psychiques et spirituels, nous développons des programmes en relation avec le sport dans nombre de nos établissements. Et, particulièrement en cette année olympique, à côté des animations et activités sportives de nos établissements, nous organiserons de nombreuses animations en lien avec les compétitions et profiterons des exploits de nos athlètes préférés pour sensibiliser nos publics aux valeurs de l’amitié, au respect et à la solidarité que le sport devrait véhiculer. Et, dans cette approche, nous continuerons à nous investir et nous battre pour que personne ne soit exclu dans le sport, mais aussi et surtout dans la « vraie vie ». »

Jacques Donzé
Président de la Fondation de l'Armée du Salut

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Rebondir grâce au sport

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Le sport, ce sont des records, des athlètes d’exception et 70 % des Français pratiquants réguliers* ou supporters. Mais le sport est aussi un levier d’intégration sociale et de développement personnel. Si proposer une activité sportive aux personnes en situation de fragilité n’est pas la mission première de la Fondation de l’Armée du Salut, elle s’attache pourtant à l’intégrer dans chacun de ses établissements sociaux et médico-sociaux. Car, à tous les âges de la vie, l’activité physique constitue un précieux outil de résilience.

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Le sport thérapeutique pour un mieux-être physique et mental
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Il est souvent compliqué pour les personnes en grande difficulté de prendre soin d’elles et de tisser une relation avec autrui. Dans ce cas-là, la pratique d’une activité physique ne relève pas tant du loisir que de la nécessité pour renouer avec son corps, avec l’estime de soi ou avec les autres. C’est pourquoi les équipes de la Fondation de l’Armée du Salut ont à cœur de proposer une palette d’activités et d’animations sportives basées non pas sur la performance mais sur la bienveillance, l’empathie et une approche adaptée.

Le sport thérapeutique pour un mieux-être physique et mental

Maintenir sa mobilité, lutter contre l’anxiété et les maladies cardiovasculaires, améliorer ses capacités cognitives… Les bienfaits du sport sur la santé sont connus et d’autant plus indispensables pour les personnes déjà fragilisées.

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De plus, la pratique d’une activité physique permettra à un homme ou une femme violenté(e), handicapé(e) ou en très grande précarité de se réapproprier un corps souvent mal aimé. Un premier pas pour s’extirper d’un quotidien pénible et envisager de reprendre sa vie en main.

À Mulhouse, le foyer d’action éducative Marie-Pascale Péan accueille des adolescentes qui connaissent des parcours faits de ruptures susceptibles de les fragiliser dans leur construction identitaire. François Schmoll, psychologue dans l’établissement, y propose des séances de psychoboxe. Cette approche thérapeutique place face à face le thérapeute et une jeune fille. Durant 1 minute et demie, ils se portent des coups atténués. L’adolescente tente ensuite de verbaliser ce que la violence éveille en elle. « L’idée est de l’aider à mettre en mots des actes qui lui échappent, de travailler la manière dont elle se positionne vis-à-vis de cette violence afin, à terme, de mieux la canaliser », explique François Schmoll.

Pas loin de là, Marie-Thérèse, cheveux blancs, a enfilé un legging et un t-shirt. Assise sur une chaise, le pied dans un élastique, elle mobilise ses hanches sous la houlette de sa coach Ophélie. Marie-Thérèse est bénéficiaire du projet « Main dans la main » mis en place par la Résidence Heimelig (EHPAD). L’objectif : proposer, dans les villages ruraux, des séances de sport adapté aux personnes âgées isolées. « Cela faisait 25 ans que je n’avais plus fait de sport. On s’ankylose, on perd l’équilibre, on coordonne beaucoup moins bien », explique Marie-Thérèse, heureuse de pouvoir reprendre une activité et consciente de son importance pour prévenir la perte d’autonomie.

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Le sport fédérateur pour retrouver sa place dans le groupe social

Parce qu’il véhicule des valeurs positives de fair-play, de tolérance, de respect, de persévérance et d’esprit d’équipe, le sport constitue un puissant vecteur de cohésion sociale. Il est rassembleur pour ceux qui le pratiquent, mais aussi par les manifestations qu’il induit. Gaëlle Wespieser, travailleuse sociale au foyer Marie-Pascale Péan et éducatrice sportive de formation, propose ainsi aux jeunes accueillis de s’initier à des disciplines moins accessibles au quotidien comme l’escrime, le tir à l'arc ou l’escalade. Elle souhaiterait également pouvoir assister avec eux à quelques épreuves des Jeux Olympiques. Elle mise ainsi sur la convivialité et l’engouement collectif pour redonner à ces adolescents le goût du vivre-ensemble.

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Le sport, un levier d’insertion
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Le sport, un levier d’insertion

Le sport, véritable école de la citoyenneté, est enfin un levier d’éducation et d’insertion professionnelle. Ses valeurs se révèlent notamment bénéfiques dans la reconstruction des personnes fragilisées.
À Mulhouse, Le Bon Foyer, un centre d’hébergement qui accueille des personnes en grande précarité, a mis en place des randonnées en montagne ainsi que des séances d’équitation pour les résidents. « Loin de la performance sportive, ces activités sont un moyen de les inscrire dans une dynamique, de les remobiliser, de les revaloriser. C’est un premier pas », explique Cédric Hervé, directeur de l’établissement.
La pratique du sport permet aussi de développer des compétences et savoir-être qui font parfois défaut aux personnes en situation de fragilité. C’est par exemple le cas des jeunes accueillis à la Villa Blanche Peyron à Nîmes.
Ils ont entre 11 et 20 ans et souffrent de difficultés psychiques qui se caractérisent par des troubles du comportement qui les empêchent de suivre un parcours scolaire traditionnel. Sébastien Serres, l’éducateur sportif qui les accompagne, organise des sessions en très petits groupes « car la confrontation des troubles des jeunes peut vite devenir problématique ».

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Le sport pour acquérir compétences et savoir-être
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Chaque sport leur permet d’acquérir des aptitudes particulières : « Le vélo en ville leur apprend à s’orienter et à gagner en autonomie. Les arts martiaux sont une très bonne école pour la maîtrise de soi et le respect d’un protocole. Les sports en équipe développent l’interaction avec les autres. La musculation renforce la confiance en soi et la persévérance », explique Sébastien. Autant de qualités qui faciliteront leur inclusion sociale et professionnelle.

Le sport pour acquérir compétences et savoir-être

À partir de 14-15 ans, les jeunes qui le peuvent sont encouragés à suivre des stages de cuisine, carrosserie, vente, entretien d’espaces verts… « Ce premier contact avec le milieu du travail est une source importante de stress pour eux. »

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« Le sport est alors une soupape pour relâcher la pression et retourner à leur stage apaisé », explique Nicolas Nieto, conseiller en insertion professionnelle de l’établissement. Les jeunes confirment ces bienfaits. Camille, 15 ans, aime faire du vélo et des croissants. « Avec le sport, je peux me défouler physiquement et moralement. Ça me permet aussi de mieux gérer mes émotions, ce qui est indispensable pour pouvoir accéder à la formation en boulangerie que j’aimerais suivre », dit-elle. Naël, 13 ans, est une boule d’énergie. « Le sport me fait du bien, me calme et m’apprend la cohésion d’équipe. Au ping-pong, je gagne toujours, même contre les grands », dit-il. Mais, plus que tout, Naël est fan de foot et de Dimitri Payet. Alors, forcément, il rêve de faire un jour carrière comme coach. Une passion qui le porte vers l’avenir.

*Source : INJEP, 2023
 **Source : Panorama national sur l’insertion professionnelle par le sport, juin 2022. Étude menée par l'Observatoire des Métiers du Sport, réunissant les partenaires sociaux de la branche (COSMOS, AESL, CFDT, FNASS, CGT) et l'AFDAS.

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Le sport, un levier de résilience

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Philippe Bouhours est psychiatre, spécialisé en thérapie comportementale et cognitive. Avec Boris Cyrulnik, ils ont publié en 2019 l'ouvrage Sport et résilience qui rassemble des publications scientifiques et des témoignages individuels sur le sujet.

En quoi le sport contribue-t-il à la résilience ?

Philippe Bouhours : La résilience implique de s’inscrire dans un processus dynamique de réparation du cerveau traumatisé. Se mettre physiquement en mouvement est déjà un moyen de déclencher ce processus. De plus, le sport permet de développer des aptitudes telles que la défense, la protection, l’engagement, la confiance en soi, la gestion des tensions, le contrôle émotionnel, l’autonomie et l’adaptation qui font précisément défaut aux personnes fragilisées. Il devient alors un moyen de rebondir et de renouer avec la réussite. Enfin, pour les personnes en très grande difficulté – en grande précarité ou malades –, le sport permet de renouer avec une certaine réalité.

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Les valeurs véhiculées par le sport sont-elles aussi source de résilience ?

Philippe Bouhours : Bien sûr, les personnes en souffrance sont souvent en quête de sens. Or, plusieurs valeurs véhiculées par le sport comme le respect de soi, des autres et des règles peuvent, en fonction de leur recherche personnelle, répondre à ce besoin. De manière générale, l’objectif du sport, qui est d’avoir « un esprit sain dans un corps sain », permet de rétablir les équilibres et de se sentir mieux.

En quoi l’entraîneur ou l’éducateur sportif joue-t-il un rôle essentiel ?

Philippe Bouhours : Pour tout individu, évoluer dans un environnement sécurisant est la garantie d’un épanouissement personnel. C’est le rôle de l’éducateur sportif, tuteur de résilience, de créer cet environnement sécurisant, de montrer qu’il croit en les capacités de chacun, de rappeler que le sport vise avant tout l’amélioration de la santé physique et mentale. Avec les personnes fragiles, il se doit d’être bienveillant. À lui de proposer une pratique adaptée.

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Un entraineur avec des jeunes qui font du judo
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Le sport, qui implique des victoires mais aussi des défaites, ne peut-il pas parfois avoir l’effet inverse à celui recherché ?

Philippe Bouhours : C’est vrai que le sport peut parfois être source de blessures, d’échecs, de défaites qui aboutissent à la perte de confiance, voire à l’expression de violences, et donnent alors l’impression de freiner le processus de résilience. D’où l’importance d’une pratique encadrée et d’un coach à l’écoute, qui sera présent pour apprendre à dépasser la frustration, à garder la motivation, à trouver les ressources pour faire mieux la prochaine fois et qui rappellera la raison pour laquelle on fait du sport, c’est-à-dire un mieux-être personnel. Faire cet apprentissage permet de mieux faire face aux épreuves de la vie en général. Il fait donc aussi partie du processus de résilience, qui se déroule sur un temps long.

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La médiation pour reprendre sa vie en main

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préparation et la dégustation d’un déjeuner sain et équilibré
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À Nîmes, l’ITEP* Villa Blanche Peyron accueille des adolescents présentant des difficultés psychologiques qui perturbent leur socialisation et l’accès aux apprentissages. Ils trouvent ici un repère pour souffler et se reconstruire grâce à des professionnels bienveillants, une approche pluridisciplinaire et des ateliers de médiation adaptés à chacun.

Aujourd’hui, c’est « Nutrisport » pour Rayan et Lucas. L’atelier se déroule en deux temps : des activités sportives d’abord, puis la préparation et la dégustation d’un déjeuner sain et équilibré. Sur le terrain de basket, Sébastien Serres, éducateur sportif, fait des passes avec Lucas, 12 ans. Rayan, 13 ans, reste à l’écart, assis sur le muret. « Je n’aime pas le sport, moi, sauf l’équitation avec mon grand-père qui a un cheval au Maroc », raconte le garçon, qui aimerait surtout retourner au collège et devenir contrôleur des douanes, parce que "pilote d’avion, c’est pas pour nous"», pense-t-il.

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Place au tennis. Rayan rechigne mais finit par prendre une raquette, tape dans un arbre, balance une balle de l’autre côté du mur, s’impatiente quand l’éducateur montre à Lucas comment servir. Les deux adolescents tentent de jouer ensemble. Sébastien incite Rayan à contenir sa force pour faciliter les échanges. Rayan quitte à nouveau le terrain. Lucas prend visiblement du plaisir à jouer avec son professeur, jusqu’aux premières gouttes de pluie. « Ce n’est quand même pas la pluie qui arrête les guerriers », l’encourage Sébastien qui, plus tard, le félicite d’avoir persévéré. « Je suis fier de toi, Lucas. »

Bilan de la séance : « Le sport est généralement une activité porteuse mais certains jeunes ne sont pas facilement mobilisables, parce qu’ils sont mal dans leur corps ou ont peur de l’échec. Il faut alors rappeler la notion de plaisir et parfois chercher des chemins détournés pour les amener à pratiquer. »

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La réussite sportive ne se mesure pas souvent au chrono
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« L’objectif est de leur redonner confiance, de calmer leur impulsivité, de leur apprendre le respect de l’autre. Ici, la réussite sportive ne se mesure pas souvent au chrono », explique Sébastien.

Après l’effort, les garçons passent en cuisine. Amélie Rovet, éducatrice, les rejoint. Elle insiste sur la qualité et la fraîcheur des produits choisis. Lucas écosse les petits pois. Rayan joue au chef en coupant les carottes à la vitesse de l’éclair, sans manquer de croquer quelques morceaux au passage. À table ! Amélie rappelle quelques règles de diététique (« pas plus de deux morceaux de pain par repas ») puis les interroge sur ce qu’ils cuisinent chez eux ou ce qu’ils aimeraient faire comme métier plus tard. On y apprend que Lucas aime les courses de taureaux, voudrait devenir boucher comme son frère et, finalement, apprécie le chou en salade. Une conversation conviviale et un moment de partage ordinaire. Une petite victoire !

*Institut thérapeutique éducatif et pédagogique

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Générosité record pour la Nuit de la Philanthropie

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Le 24 avril 2024, la quatrième édition de la Nuit de la Philanthropie s’est tenue au théâtre du Trianon à Paris. Un temps fort qui a fédéré les donateurs et mécènes de l’Armée du Salut autour d’une thématique : l’accompagnement des femmes en situation de fragilité.

19h30. Particuliers, représentants d’entreprises mécènes, 400 hommes et femmes qui comptent parmi nos plus grands donateurs ont répondu présents. Sur les fauteuils rouges, l’effervescence grandit.

La soirée, festive, s’ouvre par un défilé mené par la styliste Sakina M’sa. Engagée pour une mode inclusive, elle avait imaginé, lors de la précédente édition de la Nuit de la Philanthropie, de « jolis vêtements astucieux » faciles à enfiler et responsables, offerts à 600 personnes en situation de handicap.

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Quatrième édition de la Nuit de la Philanthropie
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Sur scène, ses créations sont portées par des personnes de tous âges, valides ou non, précaires ou pas. Rayonnantes, elles démontrent à quel point se sentir belle contribue à se sentir bien.

Puis vient le temps des pitchs. Au programme, 8 projets dédiés aux femmes, nés sur le terrain et présentés par des salariées d’établissements, des bénévoles ou des bénéficiaires de la Fondation de l’Armée du Salut. Une édition 100 % féminine pour des initiatives utiles et innovantes dédiées au mieux-être des femmes. Au programme : cuisine partagée, salon de socio-esthétique ou encore lutte contre les violences faites aux femmes…

« Nous avons souhaité nous focaliser sur cette thématique car nous accueillons 6 400 femmes au sein de nos établissements et qu’elles représentent la frange de la population la plus vulnérable », explique Amélie de Valence, directrice adjointe au mécénat et à la philanthropie à la Fondation de l’Armée du Salut.

Chaque pitcheuse a 3 minutes pour convaincre les donateurs et expliquer précisément à quoi vont servir les fonds. Leurs armes : l’humour, l’émotion, l’enthousiasme. Dans la salle, boostée à la bonne humeur communicative d’Ariane Massenet et au dynamisme du commissaire-priseur Christophe Lucien, les panneaux se lèvent. Au compteur, le chiffre grimpe.

Le chœur de femmes Sonority résonne en grand pour clore cette séquence de dons. Enfin, tous se retrouvent pour un cocktail convivial au cours duquel les donateurs peuvent échanger avec les porteuses de projets, partager des conseils, des compétences ou des contacts utiles à leur développement.

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