L’extrême-droite est la négation même de la solidarité
Le Pacte du pouvoir de vivre et la Fédération des acteurs de la solidarité, dont la Fondation de l’Armée du Salut est membre, appellent, ce 14 avril, à se mobiliser en vue du deuxième tour de l’élection présidentielle. Un enjeu déterminant pour l’avenir de la solidarité et de la cohésion de la société française.
Le Pacte du pouvoir de vivre, un collectif qui rassemble 65 organisations comptant parmi les plus importants acteurs de la société civile dans notre pays, et dont la Fondation de l’Armée du Salut est membre, a été initié sur un socle de valeurs communes et la volonté de construire un nouveau modèle de société plus juste socialement, plus respectueux de l’environnement et plus démocratique. Son appel, ce 14 avril, souligne que « ces valeurs sont incompatibles avec la vision de la société portée par la candidate du Rassemblement national (…); nous ne pouvons pas accepter une vision de notre pays faisant la part belle à la préférence nationale, hostile par nature aux étrangers et aux valeurs d’accueil et d’hospitalité. Face au danger démocratique et aux conséquences irréversibles que représenterait l’accession de l’extrême-droite au pouvoir, nous appelons à voter contre elle le 24 avril prochain. Ce vote ne pourra pas être considéré, ni implicitement ni explicitement, comme un soutien à la politique menée par l’actuel président de la République ni au programme du candidat. »
Quant à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) dont la Fondation de l’Armée du Salut est membre fondateur, elle rappelle que « la solidarité ne se divise pas. En exclure les étrangers, ou certains étrangers en raison de leur origine ou de leur religion, c’est admettre que l’humanité peut être divisée et autoriser ainsi l’exclusion des pauvres, des sans domicile fixe, d’autres encore, étrangers comme français. C’est laisser le champ libre aux catégorisations, aux stigmatisations, aux violences. Il n’y a pas de limite à cet engrenage qui finit toujours par broyer bien d’autres que les seuls étrangers. » Pour toutes celles et tous ceux concernées par les inégalités, la précarité sociale, les discriminations, les exclusions, l’avenir de la société française est en jeu : « Nous devons et pouvons viser le plein emploi. Mais il doit s’accompagner d’une lutte acharnée contre la précarité et la pauvreté ; d’une reconnaissance de la valeur sociale du travail de tant de salariés, notamment dans les métiers du social et du soin ; d’une relance du logement social ; d’une politique migratoire enfin digne et ordonnée. Nous n’y parviendrons qu’en changeant de méthode, en sortant d’approches formatées et centralisées, en partant des besoins sociaux des personnes, de leurs envies, de leurs possibilités, des initiatives, des territoires, non seulement pour être efficaces mais aussi pour donner à notre pays l’agilité, la mobilité, la liberté sociale, la reconnaissance qui lui font défaut, alimentant les colères et corrodant la solidarité. »
Lire l’appel du président de la FAS ici.
Lire le communiqué de presse du Pacte du pouvoir de vivre ici.