350 jeunes sur un terrain de rugby
Mobiliser les jeunes autour d’un projet pour faire face à leurs difficultés. C’était le mot d’ordre des deux jours du challenge de rugby organisé cette année à Montpellier par l’Institut Nazareth, géré par la Fondation de l’Armée du Salut. 350 jeunes ont chaussé les crampons pour jouer en équipe et montrer le meilleur d’eux-mêmes. Suivez notre reporter sur place pour savoir si les jeunes ont transformé l’essai.
Pour la 13ème édition du Challenge National de Rugby Inter-ITEP, du 1er au 3 juin, l’institut Nazareth, Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique, à Montpellier, était à l’honneur. 300 jeunes qui rencontrent des difficultés d’apprentissage ont vécu leur passion du rugby. Safi N’Diaye, éducatrice à l’Institut Nazareth et capitaine du Montpellier Rugby Club féminin, troisième ligne du XV de France a été la marraine cette année.
« Se faire pousser, bousculer, plaquer, accepter de perdre mais se relever et ravaler sa colère et serrer la main de son adversaire, il n’y a pas meilleur exercice de maîtrise de soi pour ces jeunes qui ont de grandes difficultés à apprendre, à accepter la frustration et les règles », constate une éducatrice spécialisée de l’Institut Nazareth.
On ne peut pas avancer seuls, (...) on a besoin des autres
Au sein de l’Institut, qui accueille cinquante jeunes, le rugby tient une place importante dans l’accompagnement des enfants au quotidien. Chaque semaine une séance de rugby est organisée, elle permet à certains jeunes d’être plus posés et attentifs une fois qu’ils sont sur le terrain. « Le rugby est ainsi extrêmement positif pour travailler avec eux. Certains jeunes comprennent qu’on ne peut pas avancer seuls, qu’on a besoin des autres. Or il s’agit souvent d’enfants qui étaient auparavant assez isolés », explique Safi N’Diaye, qui a déjà participé à quatre tournois.
Au sein de l’Institut, qui accueille cinquante jeunes, le rugby tient une place importante dans l’accompagnement des enfants au quotidien. Chaque semaine une séance de rugby est organisée, elle permet à certains jeunes d’être plus posés et attentifs une fois qu’ils sont sur le terrain. « Le rugby est ainsi extrêmement positif pour travailler avec eux. Certains jeunes comprennent qu’on ne peut pas avancer seuls, qu’on a besoin des autres. Or il s’agit souvent d’enfants qui étaient auparavant assez isolés », explique Safi N’Diaye, qui a déjà participé à quatre tournois.
Le rugby et l’Institut Nazareth aident enfants comme adolescents, à construire des relations plus apaisées avec les autres et à se penser comme des jeunes avec des compétences et des projets.
48 équipes et 140 matches de rugby
« Avec ce tournoi, nous avons voulu avec les organisateurs aider les jeunes à construire une équipe, un état d’esprit d’entraide, de solidarité, de respect. Avec des enfants qui ont du mal à se faire confiance, qui ont du mal à jouer ensemble », rappelle Safi Ndiaye. En plus des points pour la transformation des essais, des points de fair-play et de coopération ont également été attribués aux équipes.
Ce week-end de challenge a été l’occasion pour les jeunes du Nord ou de l’Est de la France de prendre le train et de découvrir Montpellier et sa région. Après Rennes, Paris, Lyon et Toulouse, c’était au tour de Montpellier, terre de rugby, d’accueillir l’édition 2018.
48 équipes étaient accueillies sur le camping de Palavas-les-Flots pendant trois jours et 140 matches de rugby ont été organisées sur la seule journée de samedi.
L’association Rebonds a été un des maillons central dans la tenue du challenge. L’association utilise le rugby pour favoriser l’éducation et l’insertion des jeunes en difficulté. « Le rugby est abordé comme un outil éducatif. Sur le terrain, nous développons un rugby adapté aux caractéristiques des jeunes, il se pratique en mixité et en toute sécurité.
En 2017, plus de 4 900 enfants, adolescents dont certains en ITEP ont bénéficié d’un cycle éducatif rugby », explique Jules Sire, directeur de Rebonds.
Le soutien et la mobilisation d’Adages, du Montpellier Rugby Club, de la Région Occitanie et de la Métropole de Montpellier ont également étaient précieux pour mener à bien cet événement solidaire.