Témoignages

Marcelo, 48 ans, est bénévole depuis 2018 au poste de l’Armée du Salut à Nice. Chef d’entreprise, il participe plusieurs soirs par semaine à la distribution des repas chauds aux femmes et aux hommes isolés qui n’ont pas de toit. Le réveillon de Noël, Marcelo le passera à table. A la table des soupes de nuit de l’Armée du Salut à Nice pour servir les personnes à la rue et seules. 

Allen, 24 ans, est d’origine Guyanaise. Issu d’une famille chrétienne installée à Montbéliard, il fréquente l’Église de Pentecôte. Diplômé en gestion d’entreprises et comptabilité, son avenir est tout tracé pour poursuivre des études de commerce. Mais sa rencontre avec l’Armée du Salut, comme bénévole, l’amène à envisager un parcours différent, avec une nouvelle vocation : le service auprès des enfants et des jeunes.

Quand on vit quelque chose de bien, on ne peut s’empêcher d’en parler : un repas succulent par exemple, ou un livre passionnant, un film réjouissant, une musique émouvante, un spectacle fascinant, un paysage magnifique... Ce genre d’expérience laisse une telle impression qu’on veut la partager. Il nous faut la raconter ! Les bonnes nouvelles sont faites pour être partagées !

Cela fait trente-sept ans que Eliane Naud, Colonelle Présidente Territoriale des ministères féminins, est reliée au service des ministères féminins, neuf années plus particulièrement comme faisant partie de l’équipe nationale et ces huit dernières années en charge de ce service en Italie et en Grèce, et maintenant en France et en Belgique.

Je m’appelle Rufaata, je suis d’origine Comorienne. J’ai 5 enfants de 10 à 27 ans. Je vis dans le 15ème arrondissement de Paris. Je suis béné- vole au poste de l’Armée du Salut de Boulogne-Billancourt depuis 4 ans. Pour des raisons de santé et pour faciliter la garde de mon enfant porteur d’un handicap, j’étais à la maison sans occupation. C’est une amie de l’Armée du Salut, membre de ma famille, qui m’a proposé de venir aider pour le tri des vêtements et la préparation du vestiaire. Maintenant, j’ai une occupation 3 matins par semaine et des amis comme une famille.

"Je m’appelle Stéphane, j’ai 36 ans et suis né en banlieue parisienne au Lilas. J’avais 27 ans quand j’ai reçu mon appel à être officier lors d’un camp de fin d’année. Durant ce camp, il y a eu un temps de silence et je me suis vu en uniforme de l’Armée du Salut. Et dès ce moment, j’ai compris que le seigneur m’appelait à le servir. Je n’ai pas dit oui tout de suite car je voulais une confirmation. Je l’ai reçu lors d’une discussion avec un ami. J’avais reçu au préalable un verset qui disait: « Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » (Matthieu 9, 37) et cet ami m’a redit ce même verset. Il a sonné pour moi comme une évidence.

"Je m’appelle Etienne, j’ai 24 ans et je viens de Toulouse. J’ai grandi dans une famille chrétienne, mes parents sont officiers de l’Armée du Salut. J’ai demandé au Seigneur d’intervenir dans ma vie en 2006, pendant un congrès de jeunesse à Lyon, Plug’n Move. Pendant un temps d’appel j’ai pris conscience de toutes les contradictions qui composaient ma vie et, conscient également de mon incapacité à changer les choses, je me suis avancé et ai demandé à Jésus d’entrer dans ma vie. Prenant à cœur l’annonce de l’Évangile et l’investissement dans ma communauté, particulièrement auprès de la jeunesse, je suis enrôlé soldat en 2009.

Je m’appelle Mathilde, j’ai 27 ans. Mon témoignage de vie serait trop long à raconter ici car Dieu fait de grandes choses. Je vous partage alors sa fidélité et sa puissance. Dieu a de l’humour et m’a donnée ce désir d’être officière dès l’âge de 4 ans. Lorsque je me suis sentie appelée, en tant qu’adulte, je n’ai pas voulu l’accepter mettant en avant des plans de vie déjà tout tracés où ce ministère n’avait, selon moi, pas sa place. à cela s’ajoutait un sentiment d’incapacité totale. Finalement ce rejet en bloc m’a isolée et j’étais emprisonnée dans ce refus. Cela a engendré une grande détresse.